J’ai « pillé » les Goûters philo (bien connus) de Brigitte Labbé et Michel Puech, illustrés par Jacques Azam (j’adore les dessins).
Les élèves répondent à des questions plus ou moins ouvertes à l’heure du goûter, en devoirs, mais la « correction » se fait à l’heure du petit déjeuner. Plutôt qu’une correction, on peut parler d’un débat car souvent il n’y a pas une seule réponse possible mais plusieurs.
Les goûters les plus courts sont avalés en deux semaines (une feuille recto/verso corrigée chaque jeudi), les plus longs en trois. On ne corrige pas forcément toutes les questions, ce serait trop long. On écrit une petite trace qui résume ce qu’on a retenu de nos débats ou échanges.
Libre et pas libre (goûter philo n°1).
Pourquoi n’est-on pas libre d’aller ou de ne pas aller à l’école ?
Les élèves trouveront des réponses à cette question que l’on devrait se poser au début de chaque année scolaire, non ?
La justice et l’injustice (goûter philo n°2).
Les élèves vivent très mal les injustices. Mais la justice, qu’est-ce que c’est, à quoi ça sert ? A quoi servent les lois ?
Dieux et dieu (goûter philo n°3).
Un goûter philo qui construit la tolérance, aiguise la curiosité pour les autres religions, encore pratiquées ou plus anciennes…
La vie et la mort (goûter philo n°4)
L’occasion d’essayer de bouger quelques élèves qui vraiment ont du mal à se projeter dans l’avenir (je ne parle pas de la mort bien sûr), de vouloir faire quelque chose de sa vie…
La fin du goûter est particulièrement forte à mon sens.
Le bonheur et le malheur (goûter philo n°5)
C’est un peu long sans doute mais le sujet en vaut bien la peine !
On fractionne la lecture en trois fois mais de manière rapprochée.
Partons à la recherche du bonheur… en cliquant sur l’image.