La philosophie pédagogique du gnome Prob
J’ai beaucoup utilisé ERMEL, la référence pour les situations problèmes en mathématiques. J’utilise encore ERMEL, beaucoup, mais en version light et accélérée. Je vais me faire des ennemis ou décevoir les puristes…
Je m’explique. J’utilise quelques situations proposées et en profite pour faire travailler les élèves en groupes sur des situations qui, effectivement, amènent débats et contradictions. Mais le plus souvent j’utilise collectivement (à l’oral ou sur ardoise) les excellentes situations constructivistes d’apprentissage proposées par ERMEL en phase de découverte pour emmener les élèves vers la notion, vers des méthodes que je vise secrètement et diaboliquement.
Pourquoi ne pas prendre le temps vraiment ? D’abord parce que j’ai constaté que le temps pris à cette recherche peut parfois finir par perdre de nombreux élèves (au fait, que cherche-t-on finalement ?) et que d’autres, dès le départ, sont rapidement égarés par la complexité de certaines situations.
Et pourtant cette phase est passionnante pour un bon groupe dans la classe (ça dépend des écoles, des classes) et je m’en voudrais de les en priver !
Pour préciser ma pensée un peu plus, plutôt que d’utiliser de nombreuses séances à opérer des classements pour définir une typologie des problèmes additifs et soustractifs, je préfère faire découvrir la typologie de ces problèmes par la résolution de deux problèmes exemples pour chaque « famille ». J’espère être compréhensible.
Comme en français, je donne chaque semaine une place à chaque branche des mathématiques, et parfois on les rencontres également à plusieurs reprises.
Lorsque c’est possible, des liens sont faits, mais, très honnêtement, ces liens apparaissent souvent d’eux-mêmes.
Le gnome prob, c’est donc G de géométrie, N de numération, O de opérations, M de mesures, E de entraînement au calcul mental et P de problèmes. Chaque semaine, le gnome Prob exerce dans la bonne humeur les élèves à toutes les branches des mathématiques.